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Des travaux à grande échelle, échelonnés sur 20 ans

Pour bien identifier les désordres éventuels et assurer la pérennité des travaux sur les viaducs, la RATP doit démolir la voirie afin d’inspecter et de remettre en état toutes les pièces corrodées et de refaire totalement l’étanchéité.

Ces travaux, d’autant plus délicats qu’ils sont à réaliser en milieu urbain dense, imposent un arrêt du trafic.
Pour minimiser la gène aux usagers, les travaux se concentrent donc sur la période d’été. D’où cet échelonnement sur de nombreuses années. Depuis 1997, la RATP a rénové la moitié des 7,2 kilomètres de travées aériennes, soit :

  • 2100 m (la totalité de la ligne 2) en 1999 et 2000

  • 1500 m sur la partie Est de la ligne 6 en 1997, 2004  et 2006 (durant les mois de juillet et août 2006, 600 m de viaduc de la ligne 6 entre les stations « Place d’Italie » et « Chevaleret » ont été remis en état).

Reste donc la moitié des travées aériennes de la ligne 6 et toutes celles de la ligne 5 à rénover. Ce qui devrait nous mener jusque vers 2015.

Les différentes étapes des travaux

  • Dépose des voies et du ballast puis démolition de la chaussée, pour mettre à nu les structures.

  • Inspection pour identifier les éléments affaiblis.

  • Réparation ou remplacement de ces éléments :

    • démolition et remplacement des voûtains détériorés ;

    • reconstitution de l’assainissement du tablier avec remplacement systématique des crépines d’évacuation des eaux pluviales ;

    • renforcement ou remplacement des éléments métalliques corrodés (âmes des poutres principales en station, couvre-joints et tôles garde-ballast...).

  • Décapage des structures par projection de sable.

  • Remise en état du système de protection anti-corrosion de toutes les parties métalliques accessibles.

  • Reconstitution du drainage.

  • Réfection de l’étanchéité du tablier par application d’un système liquide à base de résine.

  • Mise en place d’un géotextile de protection avant la pose du ballast.

  • Reballastage.

  • Pose des nouveaux coupons de voies.

La RATP profite de ces travaux pour mettre les quais au gabarit actuel.

 

 

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La RATP a décidé de ne pas se contenter de rustines et de faire les travaux en grand : on enlève toute la voirie pour inspecter les structures métalliques, remettre en état (aisément, par soudage de renforts) les pièces corrodées et refaire l’étanchéité. Ici, réfection de l’étanchéité au pistolet airless.
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Les ossatures étant en acier doux, la RATP peut réparer les pièces plutôt que de les remplacer. Ici, reconstitution des sections d’origine par soudage de goussets sur la semelle des entretoises.
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