Porte de la Villette, Paris XIXe
Mourtada Gueye et Alexandre Sarazin
Ecole spéciale d’architecture
Le choix de ce site repose à la fois sur une volonté urbaine et culturelle innovante. Le projet tente de donner une nouvelle identité au périphérique et au lieu qui l’entoure. Poser des interrogations et des réponses quant à la place de la culture dans des lieux hostiles et négligés. C’est dans ce souci d’éthique architecturale et d’impératif urbain que le choix de ce site se résume à cette interrogation : comment allier culture et urbanisme sauvage ?
Notre volonté est de redonner une image forte du lieu et de requalifier le parcours au sein du site. Confronter à une circulation dense, la promenade est difficile, les espaces vertsperdent leur présence. Nous voulons faire de ce lieu une identité forte.
Poser des interrogations et des réponses quant à la place de la culture dans des lieux hostiles et négligés
Le bâtiment existant tend à négliger le lieu. Le projet que l’on propose tente de rétablir un contexte ; jouer avec les éléments forts du site tel que le périphérique, la verticalité, les flux.
Le bâtiment ne se dévoile qu’en deux temps : l’enveloppe d’une part et l’intérieure d’autre part. La façade plutôt compacte se termine par un effet de défragmentation. Ses extrémités laissent apparaître des ambiances. La lumière se révèle ; un contraste entre lematériel et l’immatériel naît ; le bâtiment s’affirme.
Le projet s’est orienté en fonction des flux ; créer une continuité du passage. Il s’agit d’une volonté de générer une micro dynamique urbaine tout le long d’un parcours qui mène à la bibliothèque et à l’auditorium.
Ce fut l’occasion d’apporter une réponse possible quant à l’intégration de la culture dans un lieu sauvage. L’acier par ses nombreuses qualités de légèreté et de transparence, nous a permis d’y répondre.