Pour tout savoir sur l’acier et ses utilisations

Maison sur pilotis
01 Neyron
Architectes : Caroline Barrès et Thierry Coquet

C’est une maison au parti constructif minimal : entièrement réalisée en acier (structure et bardage), elle est hissée sur de hauts pilotis afin de s’adapter à la déclivité naturelle du terrain. La maison s’organise sur un long plateau qui accueille deux blocs techniques. Largement vitrée au sud, elle offre une vue imprenable sur la plaine de l’Ain et la chaîne des Alpes. Les multiples terrasses suspendues prolongent les espaces intérieurs.

Loft dans un cloître du XIVe siècle
Arles (13200)
Architectes : Yann Hody et Christine Cauquil

Au cœur du centre historique arlésien, subsistent du Cloître des Frères Prêcheurs, quelques travées restées à l’abandon plusieurs dizaines d’années. Le projet a consisté à réaménager une des travées et son volume contigu (un ancien entrepôt d’épicerie) ; afin d’y créer un loft de 90 m2. Se mêlent ici la contrainte d’un fragment d’architecture religieuse à restaurer et la difficulté d’un espace principal traversant, aveugle au sud donnant sur deux cours intérieures, le tout dans des hauteurs limitées. En résulte un dialogue inventif entre ancien et contemporain.

Maison dans la pente
15 Le Rouget
Architecte : Simon Teyssou

Le projet a pour objet la création d’une maison implantée en lisière de bourg, à proximité de parcelles fortement boisées. La maison s’adapte à la déclivité du terrain : un jeu de différences de niveaux permet à tous les étages de l’habitation une sortie de plain-pied dans le jardin. Une large terrasse en mélèze surplombant le bourg prolonge le séjour et la salle à manger à la manière d’un belvédère. Le volume volontairement contemporain et le toit sont recouverts d’un bardage acier gris anthracite pour les espaces de vie, alors que l’espace des chambres ainsi que le volume du garage seront en maçonnerie enduite de couleur rouge

La cave se rebiffe
26 Bourg-les-Valence
Architectes : Atelier d’architecture LMV– Sacha Barbiery et Éric Pitrat

Depuis une rue piétonne du centre ancien, cet appartement en rez-de-chaussée, avec cour intérieure, s’articule sur deux niveaux : au rez-de-chaussée, un appartement d’environ 68 mètres carrés habitables surplombe une cave de même dimension avec un accès par l’extérieur. L’objectif majeur : relier la cave voûtée au rez-de-chaussée pour gagner en surface habitable. Le projet coloré, audacieux par son programme, imbrique des volumes qui se répondent et se correspondent. L'espace est élargi par sous-ensembles, par des parcours et retours, des entrées cachées, et des lumières dissimulées.

Dans une ancienne tannerie
30 Aigues-Vives
Architectes : CoO Architectes – Laurent Huët / Gilles Léonardon / Samuel Tamisier

Au départ c’était une simple remise devenue par la suite une tannerie. À l’occasion, une cheminée en brique a été rajoutée, mais la tannerie a fermé, alors c’est devenu une habitation. Une petite maison faisant office d’entrée y est alors greffée, mais la maison a été vendue. Interviennent à ce moment-là les architectes qui ont rajouté une verrière et rénové l’intérieur de la remise. Pour chacune de ces additions, ce sont les matériaux de l’époque qui ont été utilisés : la pierre, la brique, la tuile. Ici, ceux de notre époque : le verre, le métal, le bois…

Ludique et ensoleillée
34 Montarnaud
Architectes : CoO Architectes – Laurent Huët / Gilles Léonardon / Samuel Tamisier

Largement inspirée des maisons tropicales, la conception de cette maison permet une ventilation optimisée afin de limiter les surchauffes en été tout en profitant des façades largement vitrée. Orientée afin de se protéger au mieux des vents dominants, les toitures mono-pentes ouvrent la maison au sud-est, sur une grande terrasse protégée du soleil par une pergola en métal et bois. Le jeu d’agencement des pièces, escaliers, coursives, salle de jeux, préau donne à cette maison sont caractère ludique et agréable.

Maison éco-responsable « Construisons demain »
38 Grenoble
Architectes : Éric Wuilmot

Le bâtiment, dont les façades s’ouvrent au sud, s’organise autour d’un patio couvert par une verrière mobile rendant ainsi la maison extrêmement compacte l’hiver et réduisant au minimum les déperditions venant des baies vitrées. En été, la verrière s’ouvre et la maison dispose alors de l’espace extérieur jardin/patio. La construction se compose de trois modules préfabriqués en bois, assemblés en quelques jours. Cette manière de construire limite à l’extrême les défauts d’exécution, les aléas et le temps du chantier. Un ensemble de dispositifs concourt à limiter la consommation d’énergies primaires de la maison au dessous du seuil de 30 kWh/m2.an : isolation renforcée, puits canadien, ventilation double flux, chaudière à condensation, tableaux de bord énergétique, panneaux solaires et photovoltaïques. La conception de la maison rend également possible les évolutions dans le temps à l’image des panneaux intérieurs scratchés qui facilitent l’intégration de nouveaux câblages électrique ou des systèmes domotiques qui permettent de modifier la fonction des interrupteurs.
Venez découvrir la maison « Construisons demain » conçue à l’initiative d’Architectures à vivre pour promouvoir et orchestrer des solutions de construction durable disponibles sur le marché.

1905/2005
69 Tassin-le-Demi-Lune
Architectes : Caroline Barrès et Thierry Coquet

Sur une étroite parcelle en bande entre deux rues, une maison classique de 1905, trop petite pour la famille, est agrandie. L’extension, d’une surface de 90 mètres carrés, consiste à juxtaposer un volume de gabarit équivalent mais dont l’expression contrastée se veut résolument contemporaine. Par ce jeu d’opposition, le projet tente de mettre en valeur le nouveau comme l’ancien et d’offrir à ses habitants une qualité d’espace et de lumière que la maison d’origine ne pouvait offrir. Un lieu de vie dehors/dedans, en relation étroite avec la nature environnante. Le nouveau bâtiment est donc conçu comme un volume double hauteur entièrement ouvert sur l’extérieur. De conception minimaliste et épuré, il fait la part belle au verre et à l’acier. Les pièces à vivre s’organisent au rez-de-jardin selon un plan libre, où seul le meuble fonctionnel de la cuisine divise l’espace. Dans ce vaste volume, semblent flotter deux boîtes en suspension dans le vide. Elles abritent les chambres et une salle de bains. Les deux façades sur jardin sont vitrées sur toutes leurs hauteurs, exceptées au niveau des blocs des pièces de nuit qui gardent leur intimité. L’espace largement ouvert autorise toutes les mises en scène par des jeux de transparences et de reflets. Il offre des changements de décors au fil des saisons pour des propriétaires qui deviennent spectateurs du temps qui passe. Le rapport dedans /dehors y est permanent avec comme seule limite celle du regard. Cette porosité est poussée à l'extrême grâce aux matériaux utilisés et à l’organisation générale du plan qui multiplient les perspectives. Les circulations à l’étage se réalisent par exemple le long d’une passerelle en verre où un simple filet de cirque tendu dans le vide est utilisé comme garde-corps. La cuisine et le séjour se prolonge à l’est par une large terrasse, atténuant encore les limites de l’extension. En surplomb de cette promenade en bois et alignés sur le faîtage du toit, des stores inclinés en toile protègent des agressions extérieures. Automatisés et découpés en quatre pans, ils peuvent glisser le long de fin câbles métalliques tendus à 45° modulant ainsi le visage de la façade. La sobriété des volumes contribue à l’impression de sérénité se dégageant de l’habitation et à la recherche d’équilibre entre ancien et nouveau.

Maison de verre
69 Châtillon-d’Azergues
Architectes : Caroline Barrès et Thierry Coquet

C’est une maison de verre. Sa transparence lui permet de faire corps avec l’environnement où la végétation apparaît comme la limite physique du cadre de vie. Construite sur un terrain inondable, cette habitation à ossature métallique est décollée du sol par des pilotis. Le plan est simple : un plateau libre de 200 mètres carrés accueille deux « boîtes » qui rassemblent les espaces techniques et les lieux intimes (chambres, salles de bains). La maison profitant de toutes les orientations, c’est la lumière qui crée l’espace.

Maison biscuit
69 Limonest
Architecte : Pierre Minassian

La maison se dresse sur les pentes de la campagne lyonnaise, entre vieilles chaumières de pierre et prairies à perte de vue. Aux formes et volumes simples, elle se veut largement ouverte sur le paysage. Deux lames superposées regroupent les espaces à vivre en rez-de-jardin et les parties privées à l’étage. L’entrée se fait par le haut de la maison où une longue coursive dessert ensuite chambres et salles de bains. On accède ensuite au niveau inférieur par un escalier métallique réalisé sur mesure. Le salon, la cuisine et les ateliers de la famille composent le plan. Ce rez-de-chaussée se prolonge par une terrasse en bois, belvédère privilégié pour observer la nature environnante. La cote de maille, le rideau de bois qui a donné son nom à la maison, est tendu sur toute la longueur de la façade sur jardin. Il assure intimité et protection à l’ensemble de la famille tout en proposant un jeu d’ombre et de lumière au fil des cycles du soleil. Il rappelle aussi les nuances locales (pierre, tuiles et bois des chaumières environnantes), insérant harmonieusement la maison dans son paysage. Les larges baies vitrées, le puits canadien, le système de récupération des eaux de pluies ou encore la toiture végétalisée ancrent pleinement cette habitation dans la catégorie des maisons bioclimatiques.

Villa hangar
83 Saint-Cyr-sur-Mer
Architecte : Julien Monfort

La famille s’est portée acquéreur en 2005 d’un joli terrain, nanti d’un permis de construire. La zone venant d’être classée au titre de la loi littorale, seul un permis modificatif pouvait être déposé. Respectant les surfaces, hauteurs et accès prescrits, l’architecte a imaginé un nouveau projet qui se résume à la forme simple du hangar agricole. Opaque sur trois côtés, le volume est largement ouvert au sud. L’hiver, le soleil pénètre très profondément à l’intérieur ; l’été, le débord de toiture de 3 mètres protège les vitrages du rayonnement direct et de l’effet de serre.