Pour tout savoir sur l’acier et ses utilisations

Maison de métal et de verre
Meudon (92190)
Architectes : Agence Berthelier-Fichet-Tribouillet – Sophie Berthelier

L’intention des architectes était de capter les vues sur le ciel, les nuages et la Tour Eiffel, se retrouver dans la nature sur les hauteurs de la ville. Située sur une parcelle étroite et implantée dans la pente, la maison offre des cadrages différents et se laisse approprier par ses occupants. Ambiances contrastées entre l’accès énigmatique, où rien ne laisse supposer que ce lieu est une maison, et la vue depuis le jardin, qui le révèle comme lieu de vie par la mise en scène des objets usuels. Les cadrages sur des fragments de paysage renforcent l’étonnement et le plaisir de voir défiler les nuages.

Maison en porte-à-faux
92 Sèvres
Architectes : Benjamin Colboc et Manuela Franzen

Ce projet de maison particulière s’intègre dans le quartier en reprenant les caractéristiques principales des constructions proches. Le dessin abstrait et les formes épurées s’intègrent dans leur contexte grâce à la richesse et la finesse des matériaux appliqués et au traitement paysager qui l’ancre dans son site. Le rez-de-chaussée, exécuté en maçonnerie et à l’aspect minéral, reprend l’expression des murets séparatifs des parcelles voisines.

Maison réaménagée
92 Sceaux
Architectes : Agence Denain - Jean-Pierre Denain

Le projet consiste en la restructuration complète d’une maison bourgeoise de la fin du XIXe siècle. Les architectes ont d’abord inversé l’entrée puis ouvert la maison sur son jardin qui lui aussi à été entièrement redessiné. L’aménagement intérieur est très détaillé, chaque pièce à aujourd’hui son atmosphère.

Reflets d’environnement
92 Sèvres
Architectes : Gaëlle Hamonic et Jean-Christophe Masson

Située sur un des derniers terrains disponibles des Hauts de Sèvres, cette maison individuelle bénéficie d’un site exceptionnel. C’est à la suite d’une rencontre lors des « Journées de la maison contemporaine » en 2004, que les maîtres d’ouvrage décident de faire appel à un architecte. Travaillant dans le monde de la télévision et du cinéma, ils souhaitaient habiter un endroit différent, propice à la réception et à la contemplation depuis ce terrain rare.
Ce quartier est fortement résidentiel avec très peu d’architecture contemporaine. La maison se développe sur trois niveaux distincts. Au rez-de-chaussée, le parking, l’entrée principale et la « maison des enfants ». À l’étage se situent la grande salle de bains commune et la chambre des parents. Au rez-de-jardin, le séjour, la cuisine, un bureau et un lieu de projection, s’ouvrent entièrement sur une immense terrasse en porte-à-faux parmi les arbres du jardin.

Maison de verre
92 Fontenay-aux-Roses
Architectes : Isabelle Coste et David Orbach

Grâce à une similitude de typologie, l'extension apporte une compagnie bienveillante au « pavillon » d'origine. La transparence du rez-de-chaussée tend à repousser les limites de la maison à celles du terrain. À l'étage, des vues panoramiques sont prises sur les angles dégagés du paysage.

Légalement vôtre
92 Bois-Colombes
Architecte : Marc Chassin

Face à un contexte réglementaire très difficile, à l’enclavement du site, et à la médiocre qualité de l’existant, le projet répond par une réorganisation complète des volumes et des structures, créant des espaces hauts et bas, intérieurs et extérieurs, vides et pleins, minéraux et végétaux. En dépit du caractère introverti de la maison, ces jeux d’oppositions créent des espaces riches et variés, et un véritable dialogue avec l’environnement. Le travail sur la couleur souligne cette diversité et achève de dynamiser le lieu.

Maison en fluidité
Garches (92100)
Architecte : Pekka Littow

Le terrain noyé dans la verdure a conduit de façon naturelle à un large usage du bois. Le volume extérieur a une apparence simple, néanmoins les espaces et les vues de l’intérieur sont riches et variés avec un contact constant et direct avec la nature. Des espaces fluides combinés à des détails épurés créent une ambiance apaisante.

Extension en mélèze
Bagneux (92220)
Architectes : Énora Postec et Pauline Normier

L’exiguïté de la maison existante – 80 mètres carrés – rend nécessaire la construction d’une extension sur le jardin intégrant l’agrandissement du salon ainsi que deux chambres supplémentaires à l’étage. Elle reprend la silhouette singulière de la maison existante, typique des pavillons de banlieue des années 1940, en la réinterprétant : montage à sec d’une charpente métallique Styltech®, volets coulissants intégrés derrière le bardage, générosité de l’entrée de lumière naturelle, grande hauteur sous plafond.

Prise de hauteur
92 Suresnes
Architecte : Sébastien Ramseyer

Cette maison de ville sur trois niveaux (le rez-de-jardin est un niveau plus bas que la rue) s’est vue adjoindre un quatrième étage sous la forme d’une surélévation en bois et zinc offrant deux terrasses, sur rue et jardin. Pour l’occasion, la maison a été totalement décoiffée et restructurée. Le rez-de-chaussée a été complètement modifié pour créer un grand espace de vie commune traversant, ouvert sur une troisième terrasse en bois, véritable pont dominant le jardin. Il est agrémentée d’une cheminée monumentale Le deuxième étage créé est celui des parents, il bénéficie d’une double orientation à travers de larges baies vitrées et de deux terrasses.

Sous l’éventail
92 Clamart
Architecte : Frank Salama

Le projet consiste en l’extension d’une maison par l’adjonction d’une cuisine, d’un séjour et d’un sous sol ainsi que la refonte complète des espaces intérieurs existants. L’enjeu était de remettre en contact les espaces de vie du rez-de-chaussée avec le jardin qui, comme dans beaucoup de maisons de la région parisienne, sont trop souvent déconnectés. Entièrement réalisé en ossature bois, le nouveau volume émerge sur la façade jardin en se transformant, grâce à son épaisseur, en brise soleil puis vient s’enrouler autour de la maison existante. Le plafond est en aluminium laqué brillant et permet de réfléchir le jardin au plafond. Les murs mitoyens (cuisine, séjour) sont recouverts d’un enduit d’extérieur d’un ton couleur pierre, permettant de prolonger l’ambiguïté entre l’intérieur et l’extérieur. Depuis la chambre située dans la partie existante, la toiture végétalisée prend des allures de paysage vallonné. La création d’un patio intérieur, positionné sur un demi- niveau entre le séjour et le sous sol, permet d’éclairer ce dernier tout en créant une grande diagonale reliant visuellement tous les espaces. Les matériaux naturels ont été ici privilégiés : pierre au sol et dans la cuisine, placage en bois

Reflets et couleurs indirectes
92 La Garenne-Colombes
Architecte : Frank Salama

Le projet consiste en l’extension d’une maison par l’adjonction d’une cuisine, d’un séjour, d’une chambre et une salle de bain au rez-de-chaussée, ainsi que d’un bureau à l’étage. L’enjeu était de permettre un accès direct au jardin. La création d’un patio intérieur a permis d’éclairer les parties existantes du rez-de-chaussée. Les espaces sont unifiés par une rampe allant de l’entrée au jardin. Le projet développe deux thèmes principaux : le reflet, phénomène qui évolue au cours de la journée en fonction des changements de lumière faisant apparaître la maison sous différents jours, et la couleur indirecte grâce à différents dispositifs

Rubix cube
92 Vaucresson
Architecte : Frank Salama

Anciennement bureaux de recherche pharmaceutique, cette maison possède une ossature semblable à celle d’un Rubix cube. Composée de 27 volumes d’environ 2,50 mètres par 2,50, il semblait judicieux de faire apparaître la structure poteau-poutre du bâtiment en la matérialisant par l’application d’une peinture brune mate, évoquant ainsi les maisons de marchands japonais du XVIe siècle. Chaque pièce est ensuite différenciée par un traitement de revêtement : verre clair pour le bureau, verre sablé à l’étage des chambres, peinture laquée dans la cuisine et l’entrée, peinture dorée au séjour. Pour mettre en relation ces espaces et obtenir une perception globale du volume, une partie des planchers a été supprimé afin d’installer l’escalier dans la partie centrale. Entièrement en verre et sans contremarche, il laisse filer le regard et la lumière. Le soir venu, il se transforme en « lampe » grâce à l’éclairage qui y est inséré. Aux étages supérieurs, les sols sont en parquet brun foncé afin de réchauffer le lieu un peu « raide » par sa forme première mais assoupli par le traitement général des surfaces. Pour le séjour et les pièces d’eau, le sol a été traité en résine brune afin d’accentuer le travail sur les reflets. La façade extérieure est entièrement mobile grâce aux volets en aluminium laqués bruns qui la composent. Ces volets inclinables se replient vers le bas ce qui permet de faire varier la lumière tout en préservant l’intimité du lieu.

Transformation d’un atelier en maison
93 Saint-Ouen
Architectes : David Duchein et Pablo Garcia Astrain

Situé dans une cour invisible depuis la rue, ce projet consiste en l’extension et la transformation d’un atelier en maison. Trois portiques métalliques enjambent les murs de parpaings existant et supportent le volume d’étage qui vient se glisser au plus prêt des limites du terrain. Une grande pièce de vie salon/cuisine de 40 m2 articulé autour de l’escalier est aménagée au rez-de-chaussée. L’étage accueille trois chambres ouvertes très largement au sud par de grandes baies vitrées toutes hauteurs pour profiter au mieux de la lumière. Elles sont équipées de stores d’ombrage en toiles aux couleurs vives et chaleureuses. Totalement ouverts, partiellement ou entièrement fermés selon les moments de la journée et l’humeur des propriétaires, ils transforment la façade et participent à l’animation de la cour collective. Ce projet est une transformation douce, cherchant à être simple et généreux, moderne et respectueux. Taillée au plus proche des limites imposées par le POS, l’extension cherche à optimiser au mieux les contraintes du lieu tout en s’immisçant dans un contexte hétérogène et dense

Caché par le bois
94 Ivry-sur-Seine
Architectes : Studio Kompa – Layrac et Aldebert

Pour la surélévation et l’extension d’un petit pavillon du début du XXe siècle, l’architecte a souhaité conserver l’empreinte de la construction tout en ouvrant sur le jardin au sud et en protégeant des vues sur rue. La façade est habillée d’une peau en red cedar, qui tout en homogénéisant la surélévation isole de la ville. Le rez-de-chaussée s’organise en L autour d’un patio, le sol identique à l’intérieur et l’extérieur accentue la sensation de continuité, et fait de cet espace une pièce en plus. L’escalier, bloc sculptural de couleur, structure verticalement l’ensemble.

Extension d’une maison remarquable
94 Nogent-sur-Marne
Architectes : MAP architectes – Lydie et Philippe Chamblas

Le bâtiment d’époque est une tour bois du pavillon russe de l’exposition universelle de Paris de 1878 remontée à Nogent. Peinte dans l’esprit des fabriques de jardins romantiques, le caractère peu commun de cette maison, sa forme unitaire et imposante, ont amené les architectes à considérer l’extension comme une architecture très différenciée, indépendante. L’extension est liée au jardin, toute en transparence, en contraste avec le bois sombre de la « datcha ». Les façades sont rythmées par l’alternance de panneaux en verre translucide et transparent. À l’intérieur, une ouverture zénithale calée sous la corniche laisse voir les modénatures de la datcha en surplomb.