Le soudage
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Accueil | Assemblage de l’acier | Procédés de soudage | Garantir la qualité| Métiers| En savoir plusLe métier de soudeur : quelles compétences, quelles qualifications, quelles formations ?
L’ingénieur soudeur est le maître d’œuvre du soudage. Il assure le suivi de toutes les opérations de soudage et définit notamment les tâches de l’opérateur soudeur et du soudeur.
L’ingénieur soudeur : le maître d’œuvre du soudage
C’est celui qui intervient, chez un fabricant, ou dans un bureau d’études, pour faire ou vérifier tous les plans et calculs ayant trait aux assemblages soudés. Il intervient en fabrication (définit les conditions, procédés, séquences et positions de soudage), lors de la mise en œuvre, en atelier ou sur chantier. C’est lui aussi qui définit les méthodes de contrôle des soudures et qui fait intervenir si nécessaire des organismes indépendants pour assurer inspection et contrôle. Il assure le suivi de toutes les opérations de soudage.
Opérateur soudeur
Il a pour mission de régler les machines de soudage, le soudeur met en œuvre les procédés et l’ingénieur soudeur programme, coordonne et suit toutes les opérations de soudage. (photo Milau)L’opérateur soudeur a pour mission de régler les machines de soudage (robot), d’en suivre le fonctionnement et d’en corriger les éventuelles dérives.
Le soudeur met en œuvre directement les procédés de soudage manuel ou semi-automatique.
Toute entreprise industrielle doit avoir en son sein un coordinateur en soudages
La profession d’ingénieur soudeur aurait pu disparaître, avec l’évolution de l’automatisation et la mise en œuvre de procédures de soudage standardisées dans l’industrie.
Mais si certaines productions de grandes séries font appel à des robots et à des procédures répétitives, de nombreuses industries doivent faire du « sur-mesure » et ont donc besoin d’experts en soudage. Cela a été pris en compte par une directive européenne qui impose la création de la fonction de «coordinateur en soudage ». Toute entreprise industrielle utilisatrice du soudage est désormais tenue d’avoir en son sein un coordinateur en soudage. Une fonction assurée, la plupart du temps, par un ingénieur ou un technicien soudeur.
Cette fonction est définie dans l'EN 719, et il sera nécessaire de faire appel à un coordinateur de soudage dès lors qu'un projet fera appel aux classes d'utilisations les plus sévères, prévues par la future EN 1090.
Formation du personnel soudeur
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L’Education Nationale, qui forme des CAP, BEP, Bac Pro ou BTS
Voir le dossier thématique n°3 -
L’EAPS (Ecole d'adaptation aux professions du soudage) : Ecole de spécialisation post BTS DUT, pour former des technologues du soudage)
www.eaps-isgroupe.com -
L’ESSA (Ecole supérieure du soudage et de ses applications) : Ecole de spécialisation post ingénieur
www.essa-isgroupe.com
www.aae-essa.frCes deux établissements sont les deux plus anciennes écoles de soudage en France. Elles existent depuis 1930.
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L’ EWF, European Federation for Welding, Joining and Cutting délivre un certificat d’ingénieur européen en soudage.
www.ewf.be/asp/ -
AFPA : Association nationale pour la formation professionnelle des adultes
www.afpa.fr -
La COFREND : formation pour les contrôleurs soudage
www.cofrend.com -
SIFOP, organisme de formation de la chambre de commerce et d’industrie de Dunkerque
www.sifop.com -
Organismes financés par les chambres de commerce et collectivités locales...
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"POLYTECH'NANTES : la formation délivrée, dans le cadre de l'option «Assemblage des matériaux» aux étudiants de 3ème année du département «Sciences des Matériaux» de Polytech'Nantes a été habilitée pour la préparation à la spécialisation d'ingénieur international en soudage.
www.univ-nantes.fr
Différents types de contrôle
- Les essais destructifs : ces contrôles sont pratiqués sur des échantillons des joints soudés lors des qualifications. Il s’agit de vérifier les caractéristiques mécaniques de l’ensemble soudé par des essais généralement, de traction, de résilience, de dureté et de pliage.
- Les contrôles non destructifs des joints de production* :
- Aspect externe et surfacique : dimensionnel, visuel, ressuage, ou magnétoscopie. Pour connaître le détail des principales méthodes de contrôle, consulter le site Cofrend des contrôleurs de soudage / Espace END / Principales methodes
- Santé interne du joint : radiographies ou ultra-sons.
Pour les ponts :
La construction est régie par le Fascicule 66 du Cahier des Clauses Techniques générales, intitulé « Exécution des ouvrages de génie civil à ossature en acier ».
Ce fascicule s’appuie sur deux normes dédiées au soudage : NF-P22 470 (août 89)
Construction métallique-Assemblages soudés - Dispositions constructives et justification des soudures : NF-P22 471(mars 84)
Construction métallique-Assemblages soudés - Fabrication
Cette norme définit notamment :
- Le DMOS : Descriptif du Mode Opératoire de Soudage (NF- EN 288-3, juin 92)
- Le QMOS : Qualification du Mode Opératoire de Soudage (NF- P 22 472, octobre 94)
- Les Contrôles non destructifs (CND) (NF- P 22 473, août 86).
- La qualification des soudeurs et opérateurs (NF-EN 287, juin92).
Précision : La norme NF-EN 288-3 vient d'être remplacée par la norme EN-ISO- 15 614-1 depuis mars 2005
Pour le bâtiment :
Il s’agit des mêmes normes, mais le Fascicule 66 définit trois classes d’exécution, les classes les plus contraignantes étant généralement utilisées pour les ponts et les moins contraignantes pour les bâtiments ( NF-P 22-474 « Guide de choix de la classe de qualité »).
L’ensemble réglementaire et normatif décrit ci-dessus va disparaître en 2006, suite à la publication de la nouvelle norme européenne EN 1090 « Exécution des structures métalliques ». En conséquence, le fascicule 66 du CCTG sera révisé et fera largement référence à cette norme européenne. L’EN 1090 est cohérente avec l’Eurocode 3 et comprendra trois parties dont deux spécifiques à l’acier.