La prévention incendie vise, par un ensemble
de mesures actives et passives, à : |
Ø
assurer la sécurité des personnes
directement menacées par les effets d’un
sinistre ; |
Ø
permettre aux secours d’intervenir ;
|
La stabilité de l’édifice, la nature des
matériaux employés, le nombre et la
répartition des issues, doivent permettre
une évacuation aisée. La prévention incendie
vise également, par les moyens de détection
et d’extinction appropriés, à détecter et à
combattre au plus tôt le sinistre, limitant
ainsi la perte des biens. |
Les réglementations instituant ces mesures
sont établies en fonction du type
d’utilisation
des bâtiments. En effet, le danger pour les
personnes n’est pas le même suivant que
l’utilisateur connaît ou non
l’établissement, qu’il s’agit de locaux à
sommeil ou non, que le bâtiment est en
rez-de-chaussée ou à étages… |
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Il existe donc différentes réglementations
pour : |
Ø
les établissements recevant du public (ERP)
car les occupants venus de l’extérieur ne
sont
pas censés connaître les bâtiments et les chemins de fuite en
cas d’évacuation ; |
Ø
les logements, où le risque est important,
notamment la nuit ; |
Ø
les bureaux, réputés sécuritaires, puisque
les gens qui y travaillent connaissent bien
les
lieux et sont soumis à des exercices d’évacuation ;
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Ø
les bâtiments industriels et agricoles, qui
sont souvent des bâtiments à simple rez-de-
chaussée, faciles d’évacuation, avec très peu d’effectifs par
rapport à la superficie des
lieux ; |
Ø
les installations classées (entrepôts)
soumises à autorisation ou déclaration ; |
Ø
les parkings, où les dangers sont plus
importants en souterrain qu’en aérien
(évacuation
des fumées). |
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L’arrêté du 22 mars 2004 ouvre la voie aux «
calculs au feu » validés par des essais.
Dans cette configuration, la structure mixte
(poutre acier + plancher béton ou mixte)
peut répondre à des exigences descriptives
surtout si le risque correspondant est
réduit. |